Quand je dis: je poussai la porte, ce n’est pas tout à fait vrai. En vérité, je n’eus qu’à passer ma main devant une plaque de plastique qui contenait sans doute une cellule photoélectrique.Mais commençons par le début. Ce jour-là, je faisais un tour à vélo, quand un objet étrange, traînant dans un pâturage, attira mon attention.
Je n’eus pas le temps de reconnaître la chose, car elle disparut mystérieusement, comme avalée par le sol. Laissant ma bicyclette au bord du chemin, je gagnai l’endroit où se trouvait l’objet.
A cet endroit précis, un trou de vingt mètres de diamètre situé au fond d’une sorte d’amposieu géant se fermait lentement, couvert par une plaque de béton recouverte elle-même par de la végétation rendant le trou invisible. Mais, ne sachent ce qui me pris, je sautai dans le puits avant qu’il ne fût complètement bouché. Atterrissant sans mal quelques mètres plus bas, je décidai de suivre un couloir aux parois luminescentes qui s’ouvrait devant moi. Après plusieurs minutes de marche, une porte barra le passage. Voyant un petit carré blanc à côté de la porte, je voulus presser dessus, quand, tout à coup, ma main coupant une barrière photoélectrique, la porte s’ouvrit en coulissant sur le côté.
J’entrai. Une vision extraordinaire s’étalait devant moi: tout à gauche se trouvait un genre de hangar où étaient alignés des engins semblables à celui que j’avais vu plongeant dans le puits. Il me sembla que c’étaient des soucoupes volantes, autrement dit des O.V.N.I.. Au centre étaient installés des pupitres de contrôle ressemblant étonnamment à ceux de nos astroports. Des êtres de forme humaine, mais ayant la peau légèrement verte, surveillaient des écrans de télévision holographique, c’est-à-dire en relief total.
A droite des engins de contrôle, une soucoupe ayant un de ses trois pieds plié était en réparation. Enfin, à l’extrême droite, se trouvaient des laboratoires où des hommes faisaient sans doute de la recherche. Soudain, un des hommes verts assis devant les tableaux de contrôle (sûrement un extra-terrestre) se retourna et poussa un cri d’étonnement. aussitôt revenu de sa surprise, il appuya sur un bouton de son pupitre. Un faisceau de lumière m’enveloppa, puis je perdis lentement conscience. Quand je me réveillai quelques heures plus tard, je me trouvais étendu près de mon vélo.
Ce texte a été écrit le 17 juin 1973 à l’âge de 14 ans.