Beauté d’un paysage d’ailleurs

Quand l’astronef se fut posé sur le sol de ce monde inconnu et que la poussière en suspension dans l’atmosphère se dispersa et que l’air redevint limpide, les passagers de l’engin venu de la lointaine planète Terre ouvrirent le sas et un paysage magnifique s’offrit à leurs yeux. Le vaisseau spatial reposait sur une immense plage de sable fin qui séparait un merveilleux océan bleu foncé d’une terre fertile que recouvrait une végétation basse semblable à notre gazon terrestre. Dans le ciel d’un bleu profond où planaient quelques petits nuages, volaient des êtres multicolores ressemblant étrangement aux oiseaux de notre bonne vieille Terre. Et l’astre du jour de cette planète est une immense boule rouge. A la gauche des terriens se dressait une falaise qui soutenait un plateau où poussait une végétation luxuriante faite de plantes à larges feuilles trouées et de couleur bleue, rouge ou jaune. De cette terrasse tombait une petite cataracte emplissant ce monde étrange d’un fabuleux décor sonore. Au centre et à droite, apparaissaient au loin un lac où venaient s’abreuver de bizarres quadrupèdes, avec une forêt du même genre que celle se trouvant sur la gauche et une chaîne de montagnes dont les sommets sont enneigés. Sur les flancs de la plus importante se dessinait une étrange formation qui, à la jumelle, se révélait être une ville ultra-moderne.


Ce texte a été écrit le 31 mai 1972 à l’âge de 13 ans.

 

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